Grenoble, Athènes, Beyrouth et Mossoul : ces photographies ont été prise entre 2015 et 2019 lorsque dans ma ville natale ou en déplacement en direction du Moyen-Orient, je m’impliquais en tant que volontaire pour aider des ONG dans leurs actions humanitaires—ou lorsque récemment je réalisais des reportages pour la presse.
Des hommes, des femmes et des enfants désorientées, sans cesse dans d’interminables moments de transit causés par les déplacements forcés. Des rues millénaires détruites, et des habitats spontanés qui se reconstruisent. L’aggravation du contexte environnemental et sanitaire. Des enfants au comportement d’adulte et de très jeunes parents. Les traditions qui s’éloignent et une transmission altérée.
En regardant ces personnes et ces lieux, des images m’apparaissent, images que je tente de restituer sur mes photographies. J’observe leur quotidien. Ils m’ont raconté leur histoire, et je me demande qu’elle sera leur vie demain. Face à un avenir incertain, que peuvent-ils attendre, quels choix ont-ils et quels sont leurs espoirs, leurs envies, leurs craintes.
La mise à distance des réalités que vit « l’autre » entrave la prise de conscience. Avec cette série photographique je souhaite représenter le futur fragile des personnes et des cultures.
Ces photos ont été prises avec un Leica M6, un Summilux 35, un Summicron 50 et Elmarit 90. Des Trix 400 poussées à 800 révélées dans du D76 1:1
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