En effet, si vous l'avez payé une misère, c'est tout bénéf' !

Pour le débouchage des ombres avec un Leica dont la vitesse de synchronisation maximale est 1/50s, comment procédez-vous par grand soleil ? Vous équipez l'objectif d'un filtre gris neutre ?

Bonne idée, mais :
- un SF20, c’est un peu riche. Un flash plus modeste à thyristor aurait suffi, surtout pour un appareil non TTL au flash. Or, certains présentent déjà un système dual prise synchro/contact central, avec neutralisation du contact central lorsque la prise synchro est utilisée ;
- j’aurais fait le câble plus long pour permettre l’utilisation sur divers types d'appareil, ou simplement installé une prise sur le flash et bricolé un câble à part. Mais il n’y a peut-être pas assez de place pour intégrer une prise.
- bricoler un flash expose à une coup de jus potentiellement dangereux, le condensateur ayant pu rester chargé.

aspherical, infinite lock, Leica Store, steel rim...

On va finir par croire que Leica est une marque américaine !

Dans tous les cas, seul Leica est responsable vis à vis de ses clients : comme dans l'affaire des airbags Takata, c'est au vendeur du produit fini d'assumer le défaut.

Mais la différence d'avec le cas des airbags, c'est que la variole des capteurs ne permet pas d'invoquer le vice caché : par définition, un vice caché doit déjà exister au moment de l'achat. Or, à l'état neuf, le capteur était sans défaut. Il ne s'est dégradé que progressivement. Il n'y a donc aucune chance qu'une procédure judiciaire aboutisse, Leica n'étant tenu à réparation que dans le cadre de la garantie légale ou contractuelle, laquelle expire deux ans après la date d'achat du produit neuf. Et durant les deux ans de garantie, Leica a fait face à ses obligations.

Certes, on peut déplorer l'incapacité de Leica à effectuer le remplacement des capteurs ou des filtres, alors que cette marque a bâti sa réputation sur la qualité et la longévité de ses produits. On peut aussi regretter d'avoir mis tant d'argent dans un produit moins pérenne qu'un argentique du siècle dernier.

En effet, il n'y a pas de DX sur la Fomapan ! Mais avez-vous réglé les ISO à 200 ?

Si vous avez réglé les ISO manuellement, c'est sans doute pour choisir une sensibilité différente de celle indiquée sur la boîte (sinon, ça n’a pas d'intérêt, puisque cet appareil lit le code DX). Si vous avez entré une sensibilité supérieure à la valeur nominale, la sous-exposition est normale.

Un problème de pile est donc exclu. Pour provoquer une sous-exposition, il faudrait que la pile délivre une tension supérieure à celle pour laquelle l'appareil est conçu, ce qui est impossible avec une 2CR5. Questions à se poser :
- le problème se pose-t-il dans les deux modes de mesure (centrale pondérée et spot) ?
- apparaît-il quel que soit l'objectif utilisé ?
- le code DX du film est-il correctement lu ?
- en mode manuel, l'ouverture et la vitesse affichées dans le viseur correspondent-elles à celles sélectionnées sur le sélecteur du boîtier et sur la bague des ouvertures de l'objectif ?

Quel est le modèle du boîtier ?

En règle générale, pour un Blanc, la paume de la main est plus claire d'un IL que le gris moyen. Si la cellule de l'appareil sous-expose déjà, on risque, si l'on n'ouvre pas d'un diaph par rapport à l'indication de la cellule, d'aggraver la sous-exposition.

Quoi qu'il en soit, la charte Kodak est en effet le système à privilégier pour un réglage précis.

Les mesures conseillées par PeterR sont à faire sur une surface unie uniformément éclairée et équivalente à un gris moyen. Une pelouse peut faire l’affaire. On peut aussi comparer les résultats obtenus avec ceux mesurés par une cellule fiable.

Il faut aussi vérifier si la tension des piles est adaptée. Par exemple, un Rollei 35 alimenté par une pile de 1,55 V sous expose.

Merci de cette explication. J'en déduis que seuls les capots ont été affectés, pas les semelles.

Où que ce soit, l’image est très belle !

Je reprends ce vieux sujet pour vous communiquer les avis de Johnny Martyr et Tom Abrahamsson sur les vertus respectives du zinc et du laiton :

https://johnnymartyr.wordpress.com/2023 ... ca-m6-ttl/

https://nemeng.com/leicafaq/042b.php

En résumé, comme je le signalais précédemment, le zinc semble moins susceptible de se déformer en cas de choc, d'où le choix de ce matériau pour le capot des M6 classiques. L'argument économique me semble secondaire, voire peu fondé, car s'il s'était agi de réduire les coûts, Leica aurait aussi utilisé le zinc pour la semelle des M6 classiques. Or, elle est en laiton.

Si la peinture forme de petites bulles, je doute que ce soit dû à la corrosion du zinc. J'observe en effet ce phénomène sur le levier d'armement en laiton d'un de mes Rollei 35S, et Martyr dit l'avoir constaté sur les parties en laiton de certains Leica. Il s'agit donc plutôt d'un problème de qualité de finition.

Compte tenu de la meilleure protection offerte par le zinc, pourquoi Leica est-il revenu au capot en laiton ? Peut-être pour les raisons techniques données par Abrahamsson. Peut-être aussi en conséquence des critiques suscitées par le choix du zinc. Peut-être enfin parce qu'un Leica est un produit haut de gamme et que le zinc est moins noble que le laiton (cours actuel des métaux, selon une source internet de fiabilité inconnue : laiton : 3,90 €/kg ; zinc : 1,30 €/kg).

Je préfère le M5 dans sa version Silber verchromt, mais celui-ci ne manque pas d'allure. C'est vrai qu'il a l'air d'une vieille arme phosphatée !

... ou alors je veux bien faire l'évier !