Oui. C'est pourquoi j'aime bien cette focale. Mais seul le point de vue détermine la perspective. Disons que d'un point de vue donné la perspective vue par l'objectif sera proche de celle perçue par le photographe.

Lu dans la lettre électronique de Leica :

"Sa longueur focale de 43 mm reproduit fidèlement la vision humaine, ce qui garantit des perspectives particulièrement naturelles."

Il est étonnant que Leica contribue à perenniser cette idée reçue.

Acheter un couvercle neuf est en effet la meilleure solution, mais attention, il y a des copies.

Chacun ses goûts. Comme Simon J, je préférerais lui faire retrouver son état originel. Pour ce faire, Photo Suffren est une très bonne adresse.

Bravo en tout cas pour l'acquisition de ce bel appareil et bonnes photos !

Pendant longtemps, je me suis contenté d'un Rollei 35 S, doté d'un Sonnar f:2,8 de 40 mm. C'est une focale d'une remarquable polyvalence. Avec un 40, je ne me suis jamais senti ni engoncé, ni noyé. Mais au vu des prix pratiqués par Leica, surtout pour des appareils numériques vite dévalués, j'irai voir ailleurs !

Je n'en suis pas si sûr, car une affiche est faite pour être vue de loin. Y a-t-il un graphiste pour nous éclairer sur ce point ?

C'est la première qui est à -0,5 ? Elle devrait être plus sombre que la deuxième, et c'est le contraire. En tout cas, les deux sont exploitables. Aucune ne souffre de surexposition ou de sous-exposition excessive.

Sacré boulot ! Compte tenu de l'investissement que cela représente, je suppose que le tirage a été réduit à 27,8 mm. A défaut, il serait impossible de faire la mise au point sur l'infini et les indications de l'échelle des distances seraient fausses.

C'est impossible à cause du tirage mécanique, qui est de 27,8 mm sur un M et de 28,8 mm sur un Leica à vis (distance entre le plan du film et la surface d'appui de la monture). Les objectifs à vis peuvent être installés sur un M en intercalant une bague d'un millimètre d'épaisseur. Mais le tirage d'un Leica à vis ne peut pas être réduit.

Si l'on s'en tient aux appareils argentiques, la mise au point me semble bien plus plus facile avec un M qu'avec un stigmomètre lorsqu'il s'agit de focales courtes ou "normales". Elle est en tout cas plus précise, jusqu'au 90mm inclus. Avec un 135mm, le reflex a l'avantage.

En ce qui concerne les lignes servant de référence à la mise au point, il est bien rare de ne pas en trouver. En pareil cas, le stigmomètre d'un reflex n'est d'ailleurs d'aucune utilité, puisqu'il est lui-aussi fondé sur le principe de la coïncidence. Il faut alors compter sur les microprismes ou le dépoli. Dans ses modes d'emploi des M argentiques, Leica indique deux techniques de mise au point : choisir une ligne de référence et en réaliser la continuité, ou recourir à la superposition d'images.

Enfin, je ne comprends pas en quoi les lignes horizontales posent un problème. Il suffit de tourner l'appareil de 90° !

Voilà comment j'ai réglé le problème de la semelle : une bande de cuir, deux trous à l'emporte-pièce, une vis récupérée sur un vieil étui (mais on en trouve sur AliExpress pour moins de 2 €). Ce dispositif de haute technologie ne change rien à la prise en main. Si l'on est tout de même gêné ou qu'on veut poser l'appareil sur la semelle, c'est dévissé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Seule précaution à prendre : dans le sac photo, laisser la vis montée sur la semelle pour éviter qu'elle ne raye l'appareil.



FUJIFILM X100S

Belles images que je vous remercie d'avoir partagées.

Je trouve toutefois qu'elles auraient été plus intéressantes encore si vous aviez laissé plus de profondeur de champ. L'animal semble comme rapporté, et non intégré dans son environnement naturel. La différence entre les deux plans est si tranchée que cela donne un effet de collage. C'est particulièrement sensible sur les deux premières photos, le fond de la troisième étant plus uniforme. Un tel flou d'arrière-plan aurait été adapté si le bouquetin avait occupé l'essentiel de l'image. Mais ici, l'animal n'en représente qu'une petite partie. En conséquence, l'oeil est aussi attiré par l'arrière-plan et n'y trouve pas son compte.

C'est du moins ce que je ressens. D'autres vous diront le contraire.

Au vu des informations données par le fabricant, vous pourriez obtenir un peu plus plus de détails dans les ombres sans pour autant brûler les hautes lumières. Faites-nous part des résultats.

Le fabricant estime qu'il n'est pas nécessaire de modifier le temps de développement quand on expose à 100 ISO :

https://www.foma.cz/fr/catalogue-fomapa ... etail-1606

Voir aussi la fiche technique :

https://www.foma.cz/fr/fomapan-200

Le plus simple est de ne toucher à rien et d'exposer ce film à 100 ISO, sans pour autant modifier le temps de développement. C'est ce que je ferais.

Si l'on tient tout de même à exposer ce film de 200 ISO à sa sensibilité nominale, il faut régler la correction d'exposition sur -1. Puisque le film est plus sensible que 100 ISO, il a en effet moins besoin d'être exposé. Cette correction restera en mémoire même si l'appareil est éteint. En prenant pour base ce réglage à -1 :
- Si les circonstances imposaient ponctuellement de surexposer (contre-jour ou sujet sombre sur fond très clair), il faudrait régler la correction d'exposition entre 0 et +1. Il serait encore possible de régler sur +2, mais je doute que vous en ayez besoin (sauf, par exemple, très forte réverbération sur sable ou neige) ;
- S'il fallait sous-exposer (sujet clair sur fond très sombre), il faudrait régler à -2. Vous ne disposeriez plus que d'1 IL de marge en sous-exposition, puisque la correction de référence ne serait plus 0 mais -1.
Après avoir pris un cliché en sur ou sous exposition, il faudra vous souvenir de revenir à -1 pour les scènes de contraste normal.

Dans le cas d'un film de 400 ISO non codé DX, il faudrait régler la correction d'exposition sur -2. Dans ce cas, il n'y aurait plus du tout de possibilité de correction en sous-exposition, ce qui est tout de même gênant. Mieux vaux donc choisir un film codé si l'on veut utiliser du 400 sur cet appareil.