C'est impressionnant les réactions... comme quoi un objet fort déclenche des sentiments forts.
Leica n'est pas là pour produire des produits à destinations de monsieur et madame tout-le-monde : Canon, Nikon, Olympus, Fuji et bien d'autre sont là pour répondre à leurs besoins (réels et subi) qu'un vendeur de n'importe quel magasin arrivera à combler.
Leica à fait un choix de produire des produits de niches (économiquement le faible volume doit être compensé par une qualité supérieure... donc un prix) qui
correspondent à certains besoins de certains photographes.
Ceux qui n'aiment pas poursuivent leur route. Enfin, on les y invite.
Personnellement, possesseur d'un M6 (et avant d'un M5 : il a a déchainé des passions celui-ci...), le M-D correspond(rait) à mon besoin : j'adore photographier avec mon M6, j'adore découvrir le résultat sur ma pellicule qui sèche... je déteste de plus en plus la contrainte de la partie développement qui est partie intégrante du processus mais qui dans mon monde d'aujourd'hui me consomme trop de temps. Et réduit donc le volume de photos et sorties que je vais avec...
Le M-D me permettrait de rallier les deux mondes : ce petit plus de magie et d'angoisse de l'argentique avec la rapidité du numérique. Pour moi, me balader toute la journée, profiter de ce que je visite, vois, vis, prendre des photos sans aucunement avoir à checker un écran (parce que l'on est faible : si écran il y a, on regardera...c'est normal) comme avec mon M6 mais pouvoir rapidement profiter des photos sans avoir à passer par la case chimie (et zut, j'ai plus de X-tol, et zut, le poulet brûle dans le four je viens de louper 3 agitations...).
Alors, oui le M-D est tout à fait rationnel n'en déplaise à certains