Bonjour,
Je suis depuis quelques jours l'heureux propriétaire d'un "Monté en Sarre" acheté ici même. En état quasi neuf, même si quelques détails trahissent son âge. Grand merci, Pierre!
Pour authentifier ces appareils, on devrait aussi pouvoir compter sur l'objectif. Le numéro du mien donne 1949 d'après la table Summilux. Tout est donc cohérent: l'Elmar 749812 pour le boîtier 359198.
J'ai cependant du mal à comprendre ce qu'il s'est passé dans ces années 1949-51. Un revendeur s'aperçoit que l'importation via la Sarre est le meilleur moyen pour éviter les droits de douane. OK. Il convainc Wetzlar qui envoie des pièces détachées de IIIa qui seront montées sur place. Mais pourquoi des IIIa? Ces boîtiers sont en fin de vie. S'il s'agit d'exportation, le IIIc aurait été plus représentatif. Autre question: pourquoi seulement 500 appareils en deux à trois ans? A l'évidence, le marché français aurait pu en absorber bien davantage. OPL Foca aurait-il réagi face à cette situation de concurrence inédite? Evidemment cette question ne se pose plus après le référendum de 1955: la Sarre, réunifiée (à l'Allemagne), les droits de douane s'appliqueront désormais pleinement.
Au fond, ce qui est intéressant dans la collection, ce n'est pas tant la possession d'un appareil que les questions qui continuent à se poser à son sujet...
Autre (petite) question: sur mon "Monté en Sarre", le motif "peau de requin" est horizontal. Sur mon IIIc n° 479682, de 1949 lui aussi, ce même motif est vertical. Pourquoi diable?
Amitiés. Jacques.