Oui, ce sont les photos prises à Istanbul, après traitement (donc ce ne sont pas les DNG d'origine). Je ne sais pas si j'utilise PS de façon correcte, mais après tâtonnements, j'ai trouvé une méthode qui fonctionne, à mes yeux, avec ce résultat.

Bonjour.

Comme je pense l'avoir précisé dans mes messages plus haut, j'utilise le Vario-Elmarit 24-90 mm f: 2,8/4. Tous les DNG sont un peu plus "plats" que ce j'avais photographié à Venise en septembre dernier. Est-ce seulement une question de lumière (et de pollution sur la ville), je ne sais pas.

Bonjour,

Comme indiqué précédemment, il semble que les photos prises au SL3-S méritent un traitement si on veut leur donner un peu de caractère.
(Et contrairement à ce que j'ai aussi indiqué précédement, il n'y aura pas de diffusion du "reportage"Tattoo" pour des raisons de confidentialité).
Et tout cela souffre évidemment du passage à la compression ici. (Les couleurs de la photo n°1 me semblent particulièrement désaturées...)
Merci de votre attention.

[quote="kikiraider a écrit :"]Certes
j’ai vu mon « pourvoyeur » leica de lyon
Il m’a  afirmé qu’il était possible de désactiver les corrections du. SL3s
On aurai une photo brute de chez brute]


Par pure curiosité : comment faire ?

Et dans mon long texte précédent, les vrais connaisseurs de PS auront compris que j'ai utilisé "correction du voile" pour adoucir la pollution de la ville et non pas "clarté".
Merci.

Merci de votre commentaire. Je sais à propos de la moulinette préventive, puisque - effectivement - la "correction d'objectif" dans PS ne sert à rien. Et les documents Leica sont clairs sur ce résultat. . Donc, je m'efforce de corriger cette "perfection" (ah les belles photos prises presque comme à la chambre !), si je le peux .

Bonjour à tous.

De retour d'Istanbul et de mon expérience SL3-S là bas, je suis en mesure de répondre aux questions posées et de compléter mes impressions sur ce fil que j'ai moi-même ouvert. (Merci aux témoignages qui ont suivi.)

Ergonomie : j'avais des doutes depuis certains témoignages. Je confirme que la prise en mains est parfaite. J'utilise l'appareil toujours à bout de bras, avec une dragonne JJC qui entoure parfaitement le poignet, au point que, ayant chuté deux fois sur les trottoirs de la ville, je pouvais laisser mes côtes et le dos (aïe !!) prendre le choc en maintenant le bras bien haut pour protéger l'appareil. A bout de bras, le poids et l'encombrement ne sont pas un problème pour moi. Mais dans le sac à dos, ça fait très lourd (avec le 24-90 SL).

Viseur et obturateur : de qualité identique, à mes yeux pourtant fatigués, que SL2 et SL2-S. Et le bruit du déclenchement, je le confirme auprès de A$AP, sonne un peu plus "creux".

Menu : j'étais habitué à celui du SL2-S que je trouve mieux présenté et plus lisible. Mais après un petit tatônnement, on s'y fait très bien.

Rendu des images : je vais détailler, mais pour ceux qui cherchent un rendu comme sur une télévision HD, c'est parfait (mais c'est ...plat !).
Je parle bien du rendu "photo", car je n'utilise pas la vidéo (et ceux qui l'utilisent doivent avoir le même ressenti). J'ai déjà dit ici tout le bien que je pense quant à l'utilisation d'optiques M sur ces boîtiers SL, avis partagé par d'autres ici. C'est toujours une affaire de point de vue personnel, mais les M produisent "à l'intérieur" de l'image un contraste, une densité, une expressivité bien particuliers. Donc le 24-90 SL est parfait, mais bien trop parfait pour moi.

Vitesse de mise au point : parfaite, ultra-rapide.

Colorimétrie : pas de correction avec PS, mais si je teste pour modifier la T° de couleurs, je reviens toujours à mon DNG original (peut-être un peu plus (trop ?) froid). Je ne doublonne pas mes photos en Jpeg. Je les obtiens après post-traitement, donc je ne peux pas juger des Jpeg natifs du boîtier.

Étonnements : pourquoi soudain le boîtier se met-il à me faire des photos sur-exposées alors que je n'ai rien modifié dans les réglages ? Solution : éteindre, sortir la batterie, la remettre en place. Tout redevient "normal".

Bilan : Istanbul n'est pas la ville "photographiable" que l'on imagine. Hormis les mosquées (que je ne visite pas plus que les églises), l'architecture générale est assez banale. De plus, la pollution de cette ville gigantesque aux 23 millions d'habitants est présente partout, surtout visible sur les photos larges. Photographier d'une rive à l'autre renvoie à une photo terne qui oblige à utiliser "clarté" dans PS.
Par goût et par choix, je cherche des endroits et des instants, et je cherche à éviter la carte postale. Ce qui n'est pas si facile. C'est par hasard que je suis tombé sur un vieux quartier derrière la mosquée Suleiman avec des habitants pauvres. La lumière n'était pas fameuse, je n'avais pas l'audace (ou l'impolitesse) de figer les habitants dans leurs décors personnels, donc je garde le souvenir des ces photos que je n'ai pas faites, plutôt que celles que j'ai prises : trop banales et dignes seulement d'un smartphone dégainé par un touriste russe.

Restons sur la qualité des images : ma copine s'est faite tatouer (à un prix défiant toute concurrence !) pour un tattoo vraiment réussi. J'en ai profité pour faire un mini-reportage dans ce lieu plus propice à la photographie avec des jeux de lumière, de décor, de contraste. Il faut que je les travaille sur PS pour pouvoir les montrer ici (j'ai vu l'ouverture d'une rubrique dédiée "reportages"). Dans ces conditions, l'appareil réagit vite, déclenche instantanément, brûle un peu les blancs soutenus, et je suis très à l'aise avec le boîtier.
Mais à la lecture des datas de ces photos, je me suis étonné de la vitesse de déclenchement assez basse alors que je travaillais avec une assez grande ouverture et des ISO élevés. Je pense n'avoir pas encore tout compris sur le fonctionnement du logiel, ou sur la logique des réglages.

Ai-je répondu à l'essentiel des questions ? A vous de me le dire.

Merci de votre attention.

Bonnes photos à tous.

Oh là là ! Non, il n'y a pas mort d'homme ! Et j'apprécie le sérieux et ta constance à expliquer tes idées.
Je suis partiellement d'accord sur le fait que Leica soit vécu comme un objet de luxe, aux tarifs assourdissants face à des résultats parfois discutables. Certes, j'ai croisé dernièrement, sur la Croisette, une dame bien mise, avec le dernier Leica et la dernière lanière à la mode, surmonté d'une Visoflex du plus bel effet. Cela me semblait faire plus partie de son élégance que de sa curiosité photographique. Dans cette région, on n'achète pas des objets nécessaires, mais des marques (voire des copies de marque).

Mais, baste ! moi aussi, puisque j'en ai les moyens, je préfère acheter de la qualité que de la daube : une Jaguar pour ses indéniables qualités roulantes, des verres solaires Vuarnet pour la sécurité sur la route, etc. Je ne supporterai cependant pas un poc sur la carrosserie ou un éclat sur le verre ou une branche de lunettes rafistolée avec du scotch. Est-ce du snobisme ? Avais-je envie de vivre un rêve ? Je suis arrivé tard à la photographie après 40 années professionnelles passées dans le milieu des images animées et j'ai travaillé 20 ans pour le Festival de Cannes, donc snobisme et rêve, j'ai déjà rencontré et ça fait parfois gerber !

J'ai commencé par du numérique à 10 Mx, et les photos que j'ai faites à l'époque (en 2003 !) sont toujours de qualité. Puis, le virus gagne, les questions se posent sur comment avance la "qualité technique", puis... un engrenage vers le plus et le mieux. Leica semblant être un graal à atteindre (à tort ou à raison). A ce jour (et hormis mes réflexions sur la peinture cuite au four ou pas ), je n'aime que les photos qui racontent une histoire. Et le SL3 ne fait rien de plus pour ça : bien au contraire ! Les optiques SL produisent des images qui n'ont plus du tout le référentiel des optiques Leica M : elles sont deveues ultra précises, ultra nettes, ultra ordinaires, ultra "comme vues à la télévision". Mais on s'y habitue et - heureusement ! - il reste des logiciels pour "corriger" la qualité si transparente et banale de telles images.

Pour reprendre un de tes arguments (et rester dans le fil de cette discussion), autant je peux comprendre l'intérêt "historique" et mémoriel d'un vieux M usé jusqu'au laiton par des mains célèbres (on les vend des fortunes maintenant sur Westlicht auctions), autant de nouveaux boîtiers comme les SL pourraient bénéficier d'une protection mieux pensée car je crois que la chimie aussi a fait des progrès (autant que la technologie des capteurs).

Merci de ton attention.

J'apprécie votre humour, mais, comme je le rappelle plus haut (et comme on le lit dans de nombreux posts), il reste désolant que la peinture d'un tel appareil photo ne résiste pas à un frottement sur un simple vêtement de poitrine ou au moindre contact avec une surface. Un acheteur récent vient de me faire un caca nerveux parce qu'un minuscule poc n'apparaissait pas sur une de mes photos alors que j'avais reçu la caméra dans cet état depuis le site Leica d'occasion où je l'avais acheté. C'est bien beau "la passion Leica", mais il y a des limites à notre engagement, je pense. J'ai revendu un Canon intact après 15 ans d'usage et cette marque redevient un concurrent sérieux en termes de qualités optiques. Cela étant, je n'ai pas non plus lu de retours concernant les boîtiers Sony. Sont-ils également soumis à la "patine historique" ou résistent-ils ?

J'ai la chance d'avoir des ciels amusants devant la fenêtre, selon les saisons et le sens des vents. Je commence à avoir une bonne collection de ces clichés. Cela mériterait peut-être d'en faire une édition...

Ah ! voilà la bonne question subsidiaire !

Je dois botter en touche provisoirement car je n'ai pas vraiment utilisé l'appareil. Je serai en mesure d'en dire plus quant à sa praticité et à la qualité de ses photos vers la fin du mois. Pour l'instant, à part tirer des images du ciel depuis mon balcon, rien de fascinant.

Mais merci d'avoir posé la question.

Merci pour les précisions.

J’ai aussi pensé au wrapping. Mais avec quel matériau ? Je regarde des thermoadhesifs sur le Net, mais rien de probant. Sinon, l’emballage au film alimentaire transparent ?

Merci Pemby.

Bon, le vernis pourrait être satiné, hein ?

J'utilise autant que je peux de l'adhésif noir d'électricien. Mais la pose est hyper compliquée : le scotch est souvent trop large, les arrondis laissent des épaisseurs... Sauf à recouvrir tout le boîtier sans trop d'attention et obtenir une caméra aux allures de tank en guerre. Quoique, justement, l'allure générale, je m'en moque un peu. Au travail, ce n'est pas l'extérieur qui compte. L'important, en le préservant, est de lui laisser un aspect quasi neuf en cas de revente. Les acheteurs y sont articulièrement sensibles (dont moi). Il y a des stylos-couleurs qui masquent bien les pocs et autres rayures éventuelles, mais ils sèchent dès le premier usage. Donc, utilisables une fois, sans plus.

D'autres sugestions ?

C'est quand même bizarre de lire tant de topics sur la piètre tenue de la qualité des peintures chez Leica et que la marque ne fasse aucun effort sur cette question. C'est comme si on achetait une Ferrari pour laisser sa peinture se dégrader dans le temps en vue de lui donner plus de valeur ! Etonnant, non ? dirait Monsieur Cyclopède.